Labyrinthes, de Franck Tilliez

Mon avis sur « Labyrinthes » de Franck Thilliez.

Bonjour à tous,

J’enchaîne les romans cet été, et cette semaine, j’ai lu « Labyrinthes » de Franck Thilliez, chez Pocket, 404 pages.

Après avoir lu le livre, je trouve le résumé de la quatrième page extrêmement astucieux :

Le voici :

« Une scène de pure folie dans un chalet. Une victime au visage réduit en bouillie à coups de tisonnier. Et une suspecte atteinte d’une étrange amnésie. Camille Nijinski, en charge de l’enquête, a besoin de comprendre cette subite perte de mémoire, mais le psychiatre avec lequel elle s’entretient a bien plus à lui apprendre. Car, avant de tout oublier, sa patiente lui a confié son histoire. Une histoire longue et complexe. Sans doute la plus extraordinaire que Camille entendra de toute sa carrière… »

Astucieux car le résumé dit tout, et rien à la fois de la subtilité extrême de ce thriller qui vous déroute constamment. La clé de voûte de tout cet édifice mental ne sera dévoilée qu’au dernier moment et vous récompensera d’avoir longtemps progressé à l’aveuglette. Le titre ne pouvait pas être mieux choisi. Trouverez-vous la sortie du labyrinthe avant la dernière page ? J’en doute. J’avoue avoir été un peu perdu pendant les cent premières pages, où plusieurs intrigues se déroulent de front, avec plusieurs personnages dont on suit le terrible cheminement, avant de comprendre que toutes sont plus ou moins liées, sans que l’on sache comment et par qui.

L’atmosphère est oppressante, l’angoisse vous étreint plusieurs fois, tant le style, les mots choisis, la cohérence des situations réveillent en vous des peurs primitives. Si vous êtes lecteur de Jean-Christophe Grangé, Bernard Minier, Olivier Bal, vous serez en pays de connaissance, et pour les autres, armez-vous de courage pour affronter l’indicible.

« Labyrinthes » est un roman addictif, qui vous pousse à résister au sommeil pour avaler les chapitres les uns après les autres sans vous arrêter.

Bonne lecture !

Jean Notary