Je, François Villon, de Jean Teulé

Bonjour à tous,

Je voudrais rendre hommage à Jean Teulé, dont j'ai beaucoup aimé la plupart des livres (mais pas "Gare à Lou", je le reconnais).

Il avait un vrai style, un vrai talent d'écrivain, surprenant parfois, paillard souvent.

Il y a dix ans, je commençais à le suivre avec "Je, François Villon". Puis ce fut "magasin des suicides", "Fleur de tonnerre", "le Montespan" etc.

De formidables moments de lectures.

Quelquefois, j'écris un avis, un commentaire sur les livres que je lis.

À propos de "Je, François Villon", je lui rendis hommage en vers.

C'était en 2012.

Voici ce que j'écrivais à propos du roman.

Chapeau l'artiste. Tu vas nous manquer.

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Quelle triste vie que celle du poète Villon,

Immergée dans un monde tragique et barbare,

Qu’il vécut en victime, en coupable plus tard,

En témoin, en amant dépravé, en larron.

La tragédie et l’injustice pour héritage,

Des parents sacrifiés, l’horreur des châtiments,

Ont étouffé chez lui les meilleurs sentiments,

Laissant la place au vice, à l’enfer et la rage.

L’Amour d’un bon chanoine n’aura donc pas suffi,

Le dévouement du prêtre et son abnégation,

Ce bon père de secours acceptant l’adoption,

A choisir la vertu plutôt que l’infamie.

Mais dans l’effarant récit de sa vie rebelle,

Une parcelle d’humanité survécut,

Résistant aux efforts d’un démon assidu,

Son génie de poète aux ballades éternelles.

Jean Notary