Robert d'Harcourt, intellectuel français, germaniste et essayiste, résistant
élu à l'Académie Française, 1881,1965
NDLR : Fils du Comte Pierre d'Harcourt et d'Adélaïde-Alix de Mun, il est titulaire de la chaire de langue et littérature germaniques à l'Institut catholique de Paris. Sa connaissance de l'Allemagne l'amène à dénoncer dès 1933 le caractère néfaste du régime nazi. En 1936, il publie l'Évangile de la force, son ouvrage le plus célèbre, dans lequel il s'élève notamment contre l'embrigadement des jeunes allemands au sein des mouvements nazis et il souligne l'incompatibilité radicale entre l'idéologie raciste nazie et le christianisme. Durant l'Occupation, Robert d'Harcourt devient une des figures de la résistance intellectuelle en s'engageant dans la presse clandestine. (cf Wikipedia)
"On anémie et sénilise à la longue un pays en l'élevant dans la religion exclusive de la sécurité (...) La sécurité est un bien, elle ne doit pas devenir un autel. Le mot paix n'a pas droit à la majuscule des absolus".
L'évangile de la force. Conclusion
"La faculté de recommencement de l'Allemand est faite d'un prodigieux pouvoir d'oubli".
"Chez aucun peuple au monde, le défaut ne se greffe plus étroitement sur la qualité, le revers n'est plus inséparable de l'avers. Dans le bien et dans le mal, l'Allemand est "indivisible"".